Je t'envoie un poème Je me porte comme une fleur Dans un siècle parfumé de surprises Dans le non-temps à gauche, la pensée à droite Chaque instant contient l’éternité Pieds nus dans les nuages Je me promène au fond des moments doux Le silence s’aventure dans les heures Quatre heures plus deux je t’aime Retardent les aiguilles L’amour respire tout au fond du vent C’est comme le feu de vivre Qui s’amuse sans rien dire Chaque instant lentement doucement pour être... heureux. Ange*L L'heure tremble au fond du temps mouillé Dans l'espace qui nous sépare Le jour en trop s'est écoulé Ton cri dans le printemps Ne m'atteint plus Je ne suis plus habillé de toi-même Le monde entier ne dépend plus de tes yeux Sans hier sans lendemain Je recommence Le plus grand jour de ma vie Plus rien de toi n'est accroché A mes rêves Tous nos souvenirs lourds de silences S'enfoncent dans le vide du monde L'amour n'est plus au monde. Ange*L A quelle hauteur sont les étoiles Qui filent dans la majesté des temps Ces signes célestes qui s'allument Dans la voûte sombre Et vous parlent de la nuit En essaim dans l'immensité Ces phares du monde Ornent les soirs d'hiver,les amours d'été Au centre du ciel profond La lune chemine Parmi ces petits corps lumineux Des poussières d'astres S'écartent pour la recevoir Plus loin encore, Dans l'océan de l'air Quelques messagères nocturnes Attendent de naître A travers l'espace Et tomber sur la terre des hommes A quel hauteur sont les étoiles ? Ange*L D'un jour autre ... sur les routes plus rares ... J'écris Depuis la dernière feuille d'automne La grande neige Erre encore immense dans l'hiver qui dure et dure.... Dans le soir qui m'écoute.. J'abonne mes mots Pour voir un peu de lumière... ... quelques instants en corps ... je dépose mes ailes dans tes heures Comme le pas léger d'une amie sur le coeur Mes cent ailes... sur la vie... Ange*L La mélodie de l’existence... Je marche le soir dans tes rêves… Dans le temps au fond de l’océan de ton être Qui retient mon cœur qui bat sur ta chair sur tes sourires.. Je marche le soir dans tes rêves En toute volupté Je nous invente un duo de tendresse Au cœur d’un champ de blé ... Caressant le monde du bout des doigts A quelle distance suis-je Avant que l’âme cent fois le jour ne s’élève… Que ma chair soit vêtue de ton corps... Ange*L Imagine sans beaucoup l'abriter Un tit jardin naif Dépouillé par l'hiver... Il rêve encore Au temps qui passe L'air froid a cette transparence des heures... L'aube s'allonge Derrière l'arbre Les fleurs éteintes.... A l'endroit aux deux chemins Jusqu'au bout du souvenir Les nuages pleurent sur le rouge des roses... Imagine que tu sois là Pour réveiller la chambre close Au bout de moi-même.... Ange*L Si les mots sont des traces Je marquerai ma peau De ce que tu me dis…. Pour que rien ne t'efface Je garderai le mal S'il ne reste que ça.. Ange*L T'as l'air d'une chanson Au fond de mes souvenirs Trois petites notes de musique Au milieu de ma ménoire Le temps d'un refrain Des paroles de vacances Un frisson sur mille rêves Dans la mélodie nocture Tu es un si joli couplet Que je n'oublierai jamais Trois petites notes de musique Dans un désir pour deux T'as l'air d'une chanson Qu'on fredonne avec tendresse Au détour d'une rue en fleurs... Ton coeur au fond de ma mémoire Ange*L Ton absence élargit l'espace... L'avenir se repose Chaque nuit sur mes lèvres Les yeux gonflés de rêve J'entends tes pas.... Quelque part... Un jour qui sait tard ou bientôt Le paradis au fond de la mémoire reviendra les bras de roses Le destin n'est-il pas un éternel refrain.... Ange*L Le jour traîne Dans le murmure des heures Les fenêtres de ma vie s'ouvrent En silence dans le bruit des hommes... Tout est blanc d'incertitude... Que de fois... je refais le monde Survient de l'autre côté du soir Dans le froid du nouveau matin... A nouveau la présence de ton abscence... Ange*L Un enfant quitte la terre... La dernière lune Dans les sentiers d'ombre et de nuit Un enfant à voix lasse Aide le temps long à se détacher du silence Pour un instant Une fraîcheur ailée passe sur sa vie Qui est-il encore? Son corps plus tremblant que l'ombre Cherche à fuir le mal trop noir Il n'entend plus l'heure Qui l'emporte dans l'azur des anges Avant que son coeur plein de jeux N'aille se poser Plus haut que l'arbre, que l'air infini... J'ai pris son sourire Ange*L |